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Le tête en l'air
4 juillet 2018

Au-delà de l’Anglosphere ?

Les ambitions britanniques ne se limitent pas à l’Anglosphere. Le rapport officiel sur le Brexit déclare : « En quittant l’UE nous aurons l’opportunité de conclure des accords de libre- échange avec des pays partout dans le monde ». Les accords avec les pays de l’Anglosphere comme la Nouvelle-Zélande et les États-Unis sont déjà en voie de préparation mais, selon Liam Fox, le ministre en charge du Commerce International, des négociations ont déjà commencé avec des pays extérieurs à cette communauté, comme le Japon. Les Britanniques cherchent également à attirer davantage d’investissements étrangers. La Chine est un partenaire particulièrement prisé. May a récemment réaffirmé l’engagement de son prédécesseur David Cameron de consolider ce qu’il a qualifié de « relation dorée » entre la Chine et le Royaume-Uni, notamment en attirant des capitaux chinois pour réaliser des projets de grande envergure, tels que la construction de logements dans le nord de l’Angleterre. Cette vision d’un Royaume-Uni post-Brexit ouvert sur le monde entier est certainement très positive. Le pays se tourne vers l’avenir pour s’inventer un rôle nouveau et assurer sa présence sur la scène internationale. Rien ne semble être plus éloigné de la vision nationaliste « étroite » prônée par les Litlle Englanders, ces Anglais à la mentalité insulaire et rétifs à l’engagement de leur pays avec le reste du monde. Pourtant, la vision internationaliste des conservateurs britanniques demeure profondément nationaliste, même si elle n’est pas du tout isolationniste. Elle marque d’ailleurs un certain retour vers le passé.

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